5 janvier 2015, 10h11
«Ce qui est lourd n’a pas d’avenir» écrit Christiane Singer. Inspirée par cette déclaration de l’auteure de Derniers fragments d’un long voyage, je relis la version papier des deux premiers chapitres de mon roman en éliminant tout ce qui subsiste de lourd. Je remplace un verbe qui revient trop souvent par d’autres verbes du même champ sémantique, je biffe quelques phrases, en reformule d’autres, vérifie sur ma tablette des noms propres et des détails, change le sexe d’un chat et d’un personnage anonyme, met quelques courts paragraphes au présent, ajoute un nom de lieu. C’est beaucoup mieux, beaucoup plus clair et le lecteur est entraîné dans un mouvement qui l’emporte irrésistiblement! Du moins je l’espère…
13h03
Je raconte au poète que j’avais écrit trois fois le mot «doucement» dans un même fragment. Il s’étonne de la synchronicité: dans le poème qu’il est en train de corriger, il a dû, lui, remplacer quatre fois le même mot: «doucement». L’année 2015 commence tout en douceur!
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