10 janvier 2015, 17h24
De retour d’une longue promenade hivernale au soleil avec le poète, j’ai réécrit un fragment chargé de résonances à travers tout le livre. Ouh la la, ça prend la tête!
Je le lui ai ensuite lu à haute voix, ajusté quelques détails et corrigé le fragment suivant qui avait besoin d’être simplifié. Supprimé aussi quelques paragraphes et quelques phrases dans l’ensemble du chapitre trois.
J’ai ensuite écrit un nouveau fragment de transition dont je suis assez contente. Il s’agit d’un intertexte que je voulais faire depuis le début, sans trop savoir comment m’y prendre. Ça devait être le bon moment parce que ça c’est fait tout seul.
Comme c’est très court, je l’ai aussi lu au poète au moment où il m’a rejoint dans mon bureau pour notre danse du chi d’une dizaine de minutes qui nous permet de nous dégourdir les jambes quand on fait de longues séances de travail. Il est en train, lui aussi, de réviser un manuscrit, un recueil de poèmes d’une quarantaine de pages qu’il ne m’a pas encore laissé lire.
Quand je lui ai lu mon nouveau fragment, il a constaté, comme moi, à quel point ça faisait s’envoler mon roman vers une perspective beaucoup plus large!
Finalement, j’ai rapatrié quelques fragments oubliés sur l’ordinateur portable que j’utilise à la campagne pendant l’été et j’en ai intégré un au chapitre trois. Je viens d’imprimer le chapitre pour en lire une version papier que je corrigerai demain et j’ai fait une nouvelle copie de l’enchaînement des trois premiers chapitres pour les relire dans leur verson révisée sur ma tablette.
J’ai toujours travaillé un peu comme ça, en traçant mon chemin à travers un labyrinthe, mais c’est la première fois que j’ai la main aussi sûre en déroulant mon fil d’Ariane.
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